Actividades | Maisons de Ordesa, chambres d'hôtes dans les Pyrénées, Huesca, tourisme rural dans les Pyrénées aragonaises, vallée d'Ordesa, sobrarbe, ainsa, Espagne, Torreciudad, Ainsa

Actividades

PRÉHISTOIRE


* Paléolithique : nous pouvons confirmer la présence de l’homme dans le Sobrarbe à partir de 40.000-10.000 av. J.-C. Les découvertes les plus importantes sont des représentations artistiques basiques appelées « macaroni », des traits dessinés sur une surface d’argile humide retrouvés dans la grotte du Forcón, dans la sierra Ferrera, ainsi que les restes d’une corne d’un cerf dans le canyon d’Añisclo dont les preuves révèlent le travail de l’homme.

* Néolithique : il existe des restes qui témoignent des colonies humaines dans le Sobrarbe. La moitié des découvertes les plus importantes de cette époque dans la province de Huesca se trouvent dans le Sobrarbe : Huerto Raso à Lecina, l’Espluga de Puyascada, le Forcón à San Juan de Toledo et la Miranda à Palo.

* Âges du bronze et du cuivre : des vestiges de cette époque ont été trouvés ce qui nous indique l’installation durable des colonies humaines.

* Art Naturaliste ou Levantin : la zone orientale de la sierra de Guara, avec le parc culturel de la rivière Vero, est la meilleure représentation de cette expression artistique.

* Monuments mégalithiques : le dolmen de Tella ou Losa de la Campa, et La Petite Chapelle à Paules de Sarsa.

L’ART ROMAN


L’art roman du Sobrarbe mêle culture, randonnée et paysages chargés d’histoire. Son architecture -religieuse et civile- est austère dans ses formes et dans sa décoration, toujours en harmonie avec le paysage. Le Sobrarbe offre l’art roman le plus austère de tout le Haut-Aragon.

* Château d’Abizanda : à Abizanda se trouve une forteresse romane construite d’une enceinte rectangulaire avec un donjon sur chaque courtine. Dans la partie de l’extrême nord se hisse une tour d’environ 24m de haut, avec la porte en hauteur et placée en coin sur le côté sud-ouest afin de tirer profit des avantages défensifs. Cette porte est déprimée et avec un arc plein-cintre, répondant à la tradition de construction lombarde du début du XIe siècle, de la même manière que les trois grandes fenêtres géminées des étages supérieurs.
Leurs constructions profitent du soubassement d’une tour préromane de plus grand appareil, de style musulman, qui fut certainement détruite durant l’incursion d’Abd Al-Malik en 1006.
Au musée des Croyances et Religiosité Populaires des Pyrénées centrales, situé dans la maison-abbaye mitoyenne, nous pouvons voir un grossier relief sculpté dans lequel une partie du chrisme a été conservée, avec une bête le soutenant d’un côté et une étoile à cinq branches sur la face arrière qui pourrait correspondre au tympan de la petite porte de l’église.

* Château de Boltaña : sur la cime située au nord du centre ville se hisse son château roman en ruines. Ce château fut construit au temps de Sanche le Grand par des artistes et des artisans locaux et complété à partir de 1405. Il était composé de moellon piqué disposé en rangées uniformes et il comporte un donjon avec un plan hexagonal irrégulier à l’intérieur duquel se trouve une citerne souterraine couverte d’une voûte en berceau.
L’entrée à laquelle on accède par un escalier se trouve dans la partie méridionale. Cette enceinte était fortifiée sur six côtés qui atteignaient 6m de hauteur et 1,50m d’épaisseur.

* Château de Troncedo : il se situe à La Fueva. De son enceinte fortifiée, seule a été conservé une partie d’une tour et le donjon. Celle-ci a une base pentagonale à l’extérieur et rectangulaire à l’intérieur. Entièrement en ruines, elle pourrait dater du XIe siècle.
Sur le versant méridional se trouve l’ermitage de San Miguel, aujourd’hui dédié au culte de S. Victorián, qui pourrait remonter à la première partie du XIe siècle. Édifice à plan rectangulaire et abside en hémicycle orientée à l’est, il est construit en moellon piqué.
La paroisse de Troncedo conserve quelques vestiges romans, comme l’abside semi-cylindrique et les deux modillons sous l’avant-toit.

* Ensemble religieux-militaire de Samitier : le château de Samitier, ou château de Monclús, se situe sur une colline qui se dresse au-dessus des eaux du barrage de Mediano, ce qui fait de ce singulier ensemble religieux-militaire l’un des sites les plus extraordinaires de la province du Haut-Aragon. Cette situation stratégique met en évidence la fonction militaire de cette fortification. Elle est constituée du château et de l’église.

* Ermitages de Tella : ermitages romans sur un site d’une grande beauté, aux portes de l’une des entrées du Parc national d’Ordesa et du Mont Perdu. Ermitage des Saints Juan et Pablo, ermitage de Nuestra Señora de Fajanillas et ermitage de la Virgen de la Peña.

* Église de El Salvador à Guaso : bien catalogué du Patrimoine culturel aragonais. Construction d’origine romane avec des modifications ultérieures et des agrandissements.

* Église de San Esteban d’Almazorre : construction de style roman du XIIe siècle avec des agrandissements ultérieurs. Elle se situe dans le territoire communal de Bárcabo, dans la localité d’Almazorre.
Le Conseil de Gouvernement a approuvé le 30 novembre 2010 la proposition du Département d’Éducation, de la Culture et des Sports de déclarer Bien d’intérêt culturel, l’église, l’abbaye et l’ « esconjuradero » (petite construction utilisée pour conjurer les malheurs) d’Almazorre.

* Église de S. Juan de Toledo : à San Juan de Toledo, son église, déclarée Bien d’intérêt culturel, est un édifice de style roman lombard. Cette église est l’une des plus anciennes possessions du Monastère de San Victorián.

* Église de San Lorién : construction du XIIe siècle située à 3km du centre ville.

* Église de San Martín à Sta. María de Buil : monument national depuis 1977, l’un des exemplaires les plus importants et insolites de l’architecture romane et l’un des plus anciens d’Aragon.

* Église à San Vicente de Labuerda : à 500m du centre ville se trouve l’église romane de San Vicente qui répond à l’architecture romane de la fin du XIIe siècle.

* Église de Santa María d’Aínsa : la ville d’Aínsa, déclarée d’intérêt culturel par la beauté de son ensemble monumental, se situe au centre du pays du Sobrarbe.
C’est là que se dresse la Collégiale de Santa María, des XIe et XIIe siècles, qui se distingue par sa beauté et sa sobriété. Sa tour, dont les dimensions sont uniques dans l’art roman aragonais, est impressionnante et en fait un observatoire dont la visite est incontournable.

* Église de Sarsa de Surta : l’église de Sarsa de Surta compte une nef dont l’abside a disparu. À ses pieds, se hisse une tour stylisée à plan carré ornée d’une baie vitrée germinée que l’on peut dater de la fin du XIe siècle ou du début du XIIe.

* Muro de Roda : Muro de Roda, construction à caractère défensif et médiéval, déclaré Bien d’intérêt culturel. Situé sur un site stratégique, l’enceinte fortifiée du Muro de Roda fut documenté au XIe siècle.

* Façade de Jánovas : depuis le village abandonné de Jánovas, la façade de l’église fut déplacée à Fiscal afin d’éviter sa détérioration et où nous pouvons l’admirer.

* Art roman de la vallée de Vió : la construction romane la plus intéressante est l’église de San Vicente de Vió. La construction date du XIIe siècle. À Nerín, se trouvent deux exemplaires de l’art roman : l’église de San Andrés, du XIIIe siècle, et l’ermitage de Santa María, édification de la première moitié du XIIIe siècle. L’église de San Juan Bautista à Buisán date du XIIIe siècle.

* San Nicolás de Bujaruelo : la magnificence de l’environnement du chemin qui mène à San Nicolás de Bujaruelo et au pont médiéval situé à proximité, invite à atteindre l’ermitage malgré l’état de délabrement dans laquelle il se trouve. Bujaruelo est un petit hameau qui fut installé à l’époque médiévale par la Fédération de la vallée de Broto au service des voyageurs qui traversaient les Pyrénées par le col qui lui donne son nom. Au bout du chemin, après avoir traversé des cascades, des ruisseaux, de magnifiques montagnes et une végétation resplendissante, vous croisez la petite église romane du XIIe siècle. Tout proche d’elle se trouve, en outre, un pont avec un arc plein-cintre datant de la même époque.

RENAISSANCE ET ART BAROQUE


Durant les XVIe et XVIIe siècles, de nouvelles églises plus grandes ont été construites.

On distingue l’église de Santa Eulalia d’Olsón (1546), connue sous le nom de « la Cathédral du Sobrarbe », déclarée Bien d’intérêt culturel. Elle se compose d’une élégante tour, d’une abside polygonale et d’une magnifique façade-retable de la Renaissance.

De cette époque datent également les églises de Castejón de Sobrarbe, de Broto, de Boltaña, de Puértolas ou de Palo.
La façade de la mairie de Bielsa, de style Renaissance du milieu du XVIe siècle, possède une œuvre sculpturale très fine qui peut être considérée comme l’une des constructions civiles les plus distinguées de notre pays. La porte de l’édifice s’ouvre sous un arc plein-cintre emboîté et flanqué de pilastres et de chapiteaux pseudo-ioniques qui soutiennent un fronton triangulaire.

En tant qu’œuvre de décoration picturale, on distingue le retable de Santa Eulalia de Javierre de Bielsa du début du XVIe siècle.

Les principaux édifices baroques du Sobrarbe ont été construits durant le XVIIIe siècle, comme l’église du monastère du Santo Espíritu de Boltaña et l’église du monastère de San Victorián. C’est de la fin de ce siècle que date l’église de Labuerda.

ARCHITECTURE POPULAIRE


Les maisons sont solides et durables, et ses éléments (heurtoirs, cheminées, linteaux,…) sont la preuve de l’importance de l’architecture populaire dans la vie des gens de cette terre.
Des cheminées qui remplissent les toits des maisons du Sobrarbe et, au-dessus d’elles, les formes connues comme les « espantabrujas » (épouvantails contre les sorcières). On peut également trouver des horloges solaires sur certaines façades.
On distingue les manoirs bâtis selon les principes de l’architecture populaire mais avec des dimensions plus importantes et des éléments défensifs ou artistiques. La plupart d’entre eux remontent au XVIe siècle.
Des constructions associées aux tâches quotidiennes, aux travaux agricoles et d’élevage, et tous les bâtiments en lien avec certains métiers qui font partie de l’architecture populaire.

PARC CULTUREL DE LA RIVIÈRE VERO


Déclaré officiellement en tant que tel en 2001 (décret 110/2001, du 22 mai du Gouvernement d’Aragon) (Journal Officiel d’Aragon nº65 du 4 juin 2001).

Il s’agit d’une catégorie juridique du patrimoine culturel créée par le Gouvernement d’Aragon, et innovante en Europe, qui reconnaît et protège un territoire qui contient des éléments culturels importants intégrés dans des espaces naturels à haute valeur paysagiste et environnementale, et dans lequel on vise à la protection du patrimoine et au développement local.

En 1998, cet héritage culturel fut reconnu et déclaré par l’UNESCO, Patrimoine de l’Humanité.

L’art rupestre, les monuments, les ensembles urbains et le patrimoine ethnographique cohabitent en harmonie avec la nature sur ce territoire autour de la rivière Vero situé dans le pays du Somontano de Barbastro et dans le pays du Sobrabre.

Dans le bassin de la rivière Vero, on peut trouver plus de 60 abris décorés de peintures rupestres de tous les styles.

MONASTÈRE DE SAN VICTORIÁN


Le monastère de San Victorián est une référence dans l’histoire du pays du Sobrarbe. Il est considéré comme étant le plus ancien d’Espagne puisque son origine le situe à l’époque des Wisigoths, au VIe siècle.

Selon nous raconte la légende, San Victorián naquit en Italie en l’an 480. Fuyant des tentations terrestres, il atteignit les Pyrénées. Après une vie d’ermite dans la grotte de l’Espelunga, et en réalisant de grandes prodiges, il fut nommé abbé du monastère qui s’appelait à l’origine San Martín de Asán. Plus tard, au XIe siècle, le monastère prit son nom pour s’appeler San Victorián ou San Beturián.

Il fut construit par Ramire Ier d’Aragon et ce fut au monastère de San Victorián où se réunirent Ramire II d’Aragon, dit Le Moine, et Raimond-Bérenger IV afin de décider des fiançailles entre ce dernier et Madame Pétronille, une union qui postérieurement donnera lieu à la création de la Couronne d’Aragon.

Le monastère de San Victorián fut protégé par des rois et des papes, et durant des siècles il représenta le centre politique, économique et spirituel du Sobrarbe, ayant aussi le contrôle sur les localités de Ribagorza, du Somontano et y compris des possessions à Valence.

ENSEMBLE HISTORIQUE D’AÍNSA


Au confluent des rivières Cinca et Ara, croisement des chemins entre les Pyrénées et le Somontano, la ville médiévale d’Aínsa conserve la splendeur des anciens temps pendant lesquels musulmans et chrétiens contribuèrent à son développement.

Ensemble architectural de grande valeur, déclaré Ensemble Historico-Artistique en 1965. Actuellement, la vieille ville, le château et la collégiale reçoivent l’appellation de « Bien d’intérêt culturel », conformément à la loi du Patrimoine culturel aragonais.

La vieille ville, de caractère médiéval, invite le visiteur à se promener sur son emblématique Plaza Mayor, dans ses rues et sur ses places pavées, à suivre les traces de l’art roman et l’histoire à travers ses bâtiments : la Collégiale de Santa María (XIIe siècle) avec son élégante tour, la Façade d’en haut et la Façade d’en bas (XIIIe siècle), l’Arc de l’Hôpital (XIIIe siècle), les vestiges de l’église de San Salvador (XIIIe siècle) et l’enceinte fortifiée (XIe-XVIe siècle).

La Plaza Mayor, entourée d’arcades, date des XIIe et XIIIe siècles. Elle est présidée de la silhouette imposante du clocher de l’église romane de Santa María.

Le château, construit sur plusieurs siècles, ne conserve que très peu d’éléments du bâtiment roman d’origine, bien que l’on distingue la Tour du Tenente, à plan pentagonal, aujourd’hui reconvertie en Éco Musée. C’est la partie la plus ancienne puisqu’elle fut érigée au XIIe siècle.

À proximité du château se trouve le monument de la Croix Couverte (XVIIe siècle). Elle commémore la légendaire bataille où s’affrontèrent en l’an 724 les troupes chrétiennes et l’armée musulmane, et de laquelle, grâce à l’apparition miraculeuse d’une croix de feu sur un petit chêne (carrasca), les troupes chrétiennes sortirent victorieuses. Cet évènement est remémoré tous les deux ans durant le deuxième week-end de septembre avec la représentation épique de La Morisma sur la Plaza Mayor.

MUSÉES ET CENTRE D’INTERPRÉTATION


Les musées, les centres d’interprétation, les centres des visiteurs et les sentiers d’interprétation, représentent une opportunité unique de connaître et de comprendre la vie quotidienne, les légendes et croyances, les métiers traditionnels...harmonieusement intégrés dans l’environnement naturel.

* Abizanda : le musée des Croyances et de la Religiosité populaires, la Maison pyrénéenne des Titeres et le musée Paléontologique.

* Aínsa-Sobrarbe : l’espace du Géoparc du Sobrarbe, le musée des Arts et Métiers traditionnels, l’Écomusée et le Centre des visiteurs, la poterie traditionnelle aragonaise et le moulin de Pedro Buil.

* Barbaco : le moulin d’Almazorre.

* Bielsa : le musée Ethnologique de la Bolsa de Biesla et le Centre d’interprétation des « Ibones ».

* Broto : la prison de Broto.

* Fiscal : le fouloir de Lacort.

* Laspuña : l’écomusée des Radeaux, le musée du Bois et le Centre d’activités traditionnelles.

* Plan : le Centre d’interprétation Mosen Bruno.

* Puértolas : le Centre ethnobotanique et le Centre des visiteurs d’Escuaín.

* San Juan de Plan : le musée Ethnologique.

* Tella-Sin : le musée pyrénéen de l’Électricité, le musée de l’Ours des cavernes, le musée de la Sorcellerie, l’espace Pedro Falceto à Sin et le moulin à Grain et à Scie à Sin.

* Torla : le musée Ethnologique, le centre sensoriel Casa Oliván et le Centre des visiteurs.

FÊTES ET TRADITIONS


Parmi toutes les fêtes qui sont célébrées dans notre pays tout au long de l’année, et elles sont nombreuses, on en distingue quelques-unes par leur originalité ou par leur intérêt ethnologique ou anthropologique.

La plupart d’entre elles ont survécu au passage des générations du Sobrarbe.

Les carnavals, la Morisma, les radeaux, la Falleta, les Turcs, les feux de joie d’hiver, le maniement du drapeau...

DANSES ET MUSIQUES TRADITIONNELLES


Le répertoire musical du pays du Sobrarbe est large et varié. Il contient un héritage ancestral de danses rituelles comme le « o cascabillo », le « Trespuntiau » ou les « palotiaus », et d’autres avec des aires et des influences venus d’ailleurs tels que les mazurkas, les polkas, les valses « corridos ».

FOIRES ET FESTIVALS

GASTRONOMIE


Le Sobrarbe possède une cuisine typique qui partage des similitudes avec le reste des Pyrénées et de l’Aragon.

Le plat le plus typique de ce pays est les « chiretas », des tripes d’agneau cousues et farcies de riz et de viande, le tout assaisonné. L’agneau est la viande qui a traditionnellement été utilisée.

Il s’agit d’un plat difficile à élaborer et peu connu hors des frontières du Sobrarbe et de ses vallées voisines. Elles se cuisinent et se consomment dans de nombreuses maisons, mais maintenant il est possible de les acheter dans certains établissements et elles sont parfois offertes dans certains restaurants.

La fête gastronomique par excellence est l’abattage du porc comme dans d’autres régions. Elle a lieu durant les mois d’hiver et se transforme en un rassemblement entre voisins, membres de la famille...

D’autres plats typiques sont les « ranchos de los pastores » ou tambouilles des bergers (appelés « patatas con sopas » et « patatas con carne »), le « salmorejo » (soupe froide andalouse), le poulet « en pepitoria », les « pastillos » aux noix et à la citrouille, les « empanadas » (gâteaux farcis avec différents aliments), les « crespillos »...

Belsierre est une localité située stratégiquement à seulement 6km du Parc national d’Ordesa et du Mont Perdu. C’est un point névralgique d’où l’on peut réaliser de nombreuses activités :

* Alpinisme : vous êtes entourés plus d’une dizaine de pics de plus de 3.000m d’altitude parmi lesquels on distingue le Mont Perdu, la montagne karstique la plus haute d’Europe, et le Posets ou Llardana, le deuxième pic le plus haut des Pyrénées. Vous trouvez aussi des pics de moindre envergure mais pas pour autant les moins importants : la Punta Suelza, le Cotiella et la Peña Montañesa, entre autres. On y trouve de nombreux sentiers d’alpinisme et de haute montagne.

* Ski de fond et ski alpin : dans les environs, on trouve les pistes de ski de fond de Fanlo et Pinéta. De même, pour pratiquer le ski alpin, vous rencontrez la station de Piau-Engaly en France, à 40km. Un peu plus loin, à 55km, se trouve la station de Saint-Lary-Soulan et à 65km, celle de Cerler dans la vallée de Benasque.

* Descente de canyons : vous vous trouvez dans un site enviable pour la pratique de la descente de canyons. Avec plus de 100 canyons praticables dans un périmètre réduit, cette zone est devenue l’une des meilleures de toutes en Europe. Des plus simples et courts à des descentes de canyons d’une journée et techniques. La proximité avec la sierra de Guara (site unique pour la pratique de ce sport) fait augmenter le nombre de descentes de canyon à réaliser. Les entreprises de tourisme actif de la région peuvent vous fournir des informations détaillées sur les descentes de canyons.

* Vélo de montagne : depuis Belsierre, on peut parcourir plusieurs chemins et sentiers de différents niveaux de difficulté et longueurs. De nouveaux sentiers de VTT (BTT en espagnol) seront prochainement signalisés dans la région. Quelques excellents parcours à réaliser sont ceux de la vallée Real - Pinéta, la piste d’Ordiceto, la zone de San Victorián,…et bien d’autres.

* Randonnée : plusieurs chemins faciles, balisés PR, démarrent depuis la porte même du gîte. Beaucoup d’entre eux mènent à des villages proches d’une grande beauté et d’une grande valeur historique comme Puértolas, Bestué ou Escuaín. On distingue également le chemin d’accès à la Fuente de los Baños (aux eaux médicinales). À proximité, se trouvent les Grandes Randonnées GR 19, GR 15 et GR 11 (transpyrénéenne). On peut distinguer les ascensions à la Peña Montañesa, à Castillo Mayor et à Sestrales. Dans le cas où il serait sec, le ravin d’Airés est un excellent endroit pour se perdre. Un peu plus loin, vous pouvez vous perdre dans la vallée d’Añisclo, de Pineta, d’Ordesa, d’Escuaín, de Barrosa, de Trigoniero, monter à l’ « ibón » (lac naturel d’origine glaciaire) d’Urdiceto, contempler la Basa de la Mora à Cotiella, Gistaín, Viadós et même vous perdre dans les Pyrénées françaises, dans la Réserve Naturelle de Néouvielle, à Soum de Salettes, etc.

* Équitation : vous trouverez des services de randonnées à cheval au Pueyo d’Araguás, à Banastón, à Bielsa, à Saravillo, à Sarvisé et à Margurgued. Des excursions à l’heure ou à la journée, et même de plusieurs jours. Consultez les prix et les activités.

* Sports en eau vive : rafting, kayak, etc. À Aínsa, à Broto, et à Torla, vous trouverez plusieurs entreprises qui offrent des services de location de matériel et des services de guides de rivière, de descente de canyon et de montagne. Le rafting du tronçon Torla-Broto de la rivière Ara est considéré comme le tronçon commercial le plus difficile des Pyrénées. Dans les rivières Ara, Cinca, Cinqueta, Barroso, Esera et dans d’autres, on peut pratiquer le slalom de différents niveaux.

* Parapente : dans la localité proche d’Asín de Broto, il existe un service de parapentes biplaces. À Castejón de Sos (en direction de Benasque), vous trouverez l’un des principaux centres de pratique du parapente des Pyrénées.

* Spéléologie et grottes : le système Arañonera à Bujaruelo (Torla) est le 17ième gouffre le plus profond du monde, avec 1.349 mètres de parcours à la verticale. Plus près se trouve le système des Fontaines d’Escuaín (35ième, de 1.150 mètres), si long qu’il n’a pas encore était entièrement signalisé. Pour ceux qui s’initient à cette activité, on trouve aussi des grottes plus faciles et plus courtes mais pas pour autant moins spectaculaires comme la grotte du Moro (Añisclo) ou la grotte de l’Ours des Cavernes à Tella où il existe une visite guidée. À proximité de Boltaña, vous trouverez aussi une petite grotte.

* Raquettes et ski de randonnée : vous trouverez d’innombrables parcours dans toute la région. L’entrée nord du tunnel de Bielsa est un excellent point de départ de nombreuses excursions et ascensions en raquettes. En ce qui concerne le ski, vous pouvez en plus visiter la vallée Real, la Punta Suelza (l’une des ascensions hivernales les plus impressionnantes de la région), Néouvielle, Cotiella, Posets, Marboré…et beaucoup d’autres endroits.

* Escalade sur roche : on trouve des voies difficiles aux Devotas, à Foz de la Canal, à Ordesa, à Castillo Mayor et à la Peña Montañesa, et des voies d’escalade sportive et de différents niveaux à Ligüerre de Cinca, à Foradada del Toscar, à Bielsa et un peu plus loin à Benasque, à Olvena, à Torla, etc.

* Escalade sur glace : à Barrosa et aux alentours du tunnel de Bielsa, vous trouverez d’excellents endroits pour pratiquer l’escalade sur glace, si les conditions le permettent.

* Chasse et pêche : il existe des zones de pêche gardée dans les rivières Cinca, Bellós et Ara. Vous pouvez aussi pratiquer cette activité (même en canoë) dans le barrage de Mediano. Il existe de nombreuses zones de chasse gardée dans les alentours et une réserve de chasse pour petit gibier à Ceresa.

* Mycologie : à l’automne comme au printemps, vous pouvez profiter de cette activité passionnante. Il est déjà coutume de célébrer à Aínsa en octobre les Journées Mycologiques du Sobrarbe avec un large programme qui inclut des conférences, des projections audiovisuelles, des cours de mycologie et de cuisine, des sorties accompagnées, une exposition, une dégustation, une représentation de groupes folkloriques, etc.

* Excursions en 4x4 et quads : dans notre région, il y a une multitude de chemins qui vous permettront de profiter de la nature la plus sauvage et d’accéder à des endroits lointains.

* Paint-ball : profitez de la nature avec un sport d’adresse et de stratégie d’équipe.

* Ski alpin : dans un rayon de maximum 70km, vous accèderez aux stations de Piau-Engaly et de Saint-Lary-Soulan (en France), et de Cerler en Espagne (Benasque).